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psytem-L'autre c'est moi...

28 octobre 2009

-L- Mon âme est prise au piègeDans un bocal

-L-

Mon âme est prise au piège
Dans un bocal hermétique et rempli de cailloux
Que sans cesse on secoue, mon âme se détruit
Et cette pluie de coups redouble de violence
Elle suit, sans discontinuer, le rythme que lui souffle, les instruments solennels;
Cette fanfare infernale s'est emparé de mes pensées;
Comme l'eau pénètre la terre...
La douce musique;
Que j'écoutais hier, n'a pas pesé bien lourd
Ce fracas infini semble gagner en force à mesure qu'il m'essore et me disloque
Un éclair;
L'apocalypse, et le néant
Et puis la plénitude s'empare à nouveau de moi...
Je suis une poussière;
Portée par une brise douce, tiède et parfumée de senteurs explosives de douceur
Je flotte au milieu de ce rien
Qui remplit parfaitement tout
Comme une trêve
Tout est comme dans ce rêve que je faisait
Du fond de mon bocal
Et cette musique douce
Ce vide et ce néant
S'empare de moi...
En un instant je gonfle jusqu'à l'infini
Tout explose et je me pulvérise
Et puis me voilà tout à coup aspiré dans un trou de lumière
Et mon âme se retrouve prisonnière d'un bocal de verre
Rien ne bouge
On m'observe
Je gis devant un immense rocher
Prenant conscience de moi et des gens qui m'observent
Je m'élance à l'assaut de ce roc infini
Je souffre
Et peu à peu, cette douleur me renforce
Et je m'élève vers le sommet
Je ne sais qu'y trouver mais je donne tout ce que j'ai
J'y suis enfin
Les gens s'en vont
Soudain le roc s'effondre sur lui même
Il se transforme en une infinie de cailloux acérés...

Une fanfare infernale s'approprie mes pensées
Et réduit à néant cette douce musique
De nouveau emporté vers ce voyage épique
Qui me colle à la peau de trop près, de trop près

Une vague invisible m'entraîne pour s'amuser
Dans un lit de cailloux comme un rêve hypnotique
Ce but inexistant, cet état léthargique
M'a absorbé en lui dans un cercle imparfait...

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22 septembre 2009

-XXXXIX- Une lumière S'ancre à mon couTu

-XXXXIX-

Une lumière
        S'ancre à mon cou
Tu m'exaspères
        Je deviens fou
J'ai su capter
        Dans tes yeux rouges
Une contrée
        Où rien ne bouge

Tu me reviens
        Sans une larme
Et je t'étreins
        Avec ces armes
Le soleil brille
        Tard dans la nuit
Ton corps vacille
        Et je m'enfuis

Je reviendrai
        Demain matin
Sans un regret
        Pour ce festin
Et dégustant
        Ton corps brûlé
Je me repens
        De mes péchés

Jusqu'à la fin
        Je me battrai
Pour être enfin
        A tes côtés
Quoiqu'il en coûte
        J'écouterai
Ces mots qui gouttent
        De mes pensées

Un rêve ancien
        M'a fait aimé
Ce doux parfum
        Que j'ai tué
Je te revois
        Dans un délire
Encor une fois
        J'ai du te fuir...

18 septembre 2009

-XXXXVIII- La folie me guette, aux premières

-XXXXVIII-

La folie me guette, aux premières lueurs
Elle me prend la tête, putain de quart d'heure

Tout s'est effondré, sans bruit sans fumée
Tout réinventer, sans naïveté

Comme une renaissance, suivra cette mort
Une odeur d'essence, soudain je m'endors

Si je n'reviens pas, c'est que j'ai perdu
Tu n'me retiens pas, alors c'est foutu

Si j'ai tout gagné, sans le faire exprès
J'ai tout engagé, sur un coup de dé

Dans ma tête en boucle, une musique douce
Au bord des fenêtres, sans arrêt me pousse

Je suis trop curieux, pour faire de vieux os
Si je dure longtemps, çà s'ra par des mots

Trop dubitatif, pour croire à ce jeu
Je deviens naïf, dès qu'je vois tes yeux

Je ne suis plus moi, je préfère partir
Et puis t'es pas là, alors je me tire...

8 septembre 2009

-XXXXVII- Les gens sont des miroirs, reflétant

-XXXXVII-

Les gens sont des miroirs, reflétant des images

Ils sont lisses et polis; je m'enlise et m'ennuie

Devant tant d'inertie, je n'ai même pas souri

Ce rêve à ébloui sans un bruit ton visage

 

Les gens sont des acteurs sans mot, sans intention,

Et les films qu'ils jouent dans le noir m'indiffère

J'ai cassé ce miroir, il n'y avait rien derrière

J'ai arrêté ce film sans rêve ni émotion

 

Caché sans bruit derrière mon miroir sans tain

Lassé d'essayer de trouver à travers rien

Une âme qui pourrait exister comme moi

 

Soudain désespéré d'être seul en cette place

J'ai hurlé jusqu'à faire exploser chaque glace

Dans le fracas du verre ton âme vint vers moi

3 août 2009

-XXXXVI- Comme j'inventais ces buts impossible à

-XXXXVI-

Comme j'inventais ces buts impossible à atteindre
Comme je vénérais ces quêtes éternelles
Croyant qu'avant la fin me pousseraient des ailes
Je passais le présent dans ton ombre à me plaindre

Laissant naïvement le destin tout éteindre
Assis parmi les chiens, d'instinct je vins vers elle
Tout avait brûlé; sans, le reste elle fut moins belle
Tout n'est qu'illusion, tout, ce temps perdu à geindre

Aujourd'hui invincible je pisse sur ta tombe
Tes coups ont fait de moi un roc indestructible
Planté sur ton chemin lointain et invisible

Et puis tu vois ce trou et froidement tu tombes
Car toute action entraîne une réaction en chaîne
Tu te trouves prisonnière de tes instincts de chienne...

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8 juin 2009

-XXXXVI- Les temps ont changé mais, toujours les

-XXXXVI-

Les temps ont changé mais, toujours les mêmes étoiles
Articulent ces nuits qu'on me vole, comme avant
Comme un enfant crédule qui voile le néant
Où j'ai sombré jadis, à trop vouloir ce graal

Nous étions tous ensemble mais j'ai pris de l'avance
Je suis seul à présent loin de vous mes amis
Comme un oiseau voulant nager; quel ineptie...
Rien ne nourrit ma flamme que mon corps et mes transes

J'ai pris un pas d'avance mais garde en moi l'espoir
Que nos chemins, nos danses, se rejoindront ce soir
Comme une évidence, comme dans un chant dionysien

Des échos du passé, comme une renaissance
Si cruelle existence autant que vos absences
Je détruis pour construire l'essence de demain...

15 juillet 2008

-XXXXIV-Le soleil s'est levé en plein coeur de la

-XXXXIV-

Le soleil s'est levé en plein coeur de la nuit
J'arrêtais de brûler comme enfin je voyais
Je cessais de crier, enfin on m'écoutait
Je comprenais soudain qu'on puisse aimer la vie

Je souriais, m'endormant, en pensant que demain
Comme une renaissance, tu viendrais m'éclairer
Je cessais d'exploser ces obstacles acharnés
Comme on fait une trêve quand tu nous tends la main

Le soleil, je croyais, ne m'éclairait qu'à moi
Mais je n'avais pas vu tous ces gens derrière moi
Qui se chauffaient à toi; eux aussi souriaient...

S'admirant dans tes yeux, ces miroirs infinis,
Je n'ai plus jamais dormi, quand je les ai sentis
Je n'étais plus le seul je serai le dernier...

5 juillet 2008

-XXXXIII- Je suis mort ce matin sous tes yeux,

-XXXXIII-

Je suis mort ce matin sous tes yeux, dans tes mains,
Sans jamais exister devant tes yeux fermés
Comme un soleil s'affaisse avant d'avoir brillé
J'ai brûlé tout le jour sans penser à demain

J'ai plongé dans le styx et je m'y suis noyé
Condamné à errer, à jamais, loin de toi;
Fils du soleil et de la terre toi qui voulu de moi;
Plongeant dans l'achéron, comme elle le demandait...

Je reviendrai d'entre les morts, demain matin
Comme une goutte qui s'évapore, entre tes mains
Si parfois je m'endors devant tes yeux en feu,

C'est que je n'ai pas pu cacher de tes regards
Les voix qui m'accompagnent, hurlant qu'il est trop tard
Pour que tu me pardonnes d'avoir quitté le jeu...

16 juin 2008

-XXXXII-Mes vies n'ont plus d'essence depuis que

-XXXXII-

Mes vies n'ont plus d'essence depuis que tu as fui
Je reste éteint sans toi, plus rien ne sort de là
Mon corps essoré pleure la lumière de tes pas
Allongé sous le sol, je rampe à l'infini

Prisonnier de ce monde où résonne ta voix
Qui s'éloigne un peu plus chaque fois que je m'épuise
A creuser un passage, peu à peu je m'enlise
Je raccroche mon âme à, trois notes au fond de moi

Déesse morte-née pourquoi m'as-tu fait naître
Pourquoi me faire entrer jusqu'à cette fenêtre
Me faire voir la lumière avant de me pousser ?

Tout ça pesait trop lourd, en tombant j'ai créé
Ce trou béant au fond, duquel je brûlerai
Jusqu'à ce qu'enfin tu donnes, un sens à mes pensées

16 juin 2008

-XXXXI-Comme je brisais mon cœur aux écueils de

-XXXXI-

Comme je brisais mon cœur aux écueils de tes doigts
J'ai promis de te fuir, subjugué, apeuré
J'ai repris le chemin d'où tu m'avais tiré
Je rappelais ces leurres en m'éloignant de toi

Pourquoi m'offrir les clés de la réalité
Si celles-ci n'ouvraient pas ton cœur de porcelaine
Ton souffle a asséché l'ocre sang de mes veines
Tu m'as brisé le jour où je t'ai tout donné

Comme je n'étais plus rien que moi sans toi devant
J'ai repris mon destin pleins de mots et d'allants
Sans toi tout ça n'est plus si joli; c'est tant mieux

Bonheur soporifique, éphémère illusion
J'ai troué tes yeux bleus avec délectation
Comme tu donnais ton corps pour exister un peu

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